Jalons historiques

 

Des vestiges d’habitations et d’outils témoignent des premiers habitants du site au néolithique. D’autres traces ont révélé le passage des peuples romains, francs et alémaniques. C’est en 742 après J.C. qu’apparaît pour la première fois le nom de « Heinheim », puis ceux de Hohanheim et Hohansveld. Ces terres de Hoenheim firent l’objet d’un don au monastère des Bénédictins de Hanau, au début du IXe siècle.
Hoenheim dépend de la seigneurie des Rathsamhausen, puis de l’évêché de Strasbourg et ensuite de la famille des Klinglin dont des pierres tombales subsistent dans la chapelle Saint-Jean. En 1735, Joseph Klinglin, prêteur royal, échange Hoenheim contre Illkirch et Graffenstaden. En 1800, Hoenheim est rattaché à l’arrondissement de Strasbourg. En 1815, le village, lieu de bataille entre les troupes prussiennes et napoléoniennes, est saccagé.

 

Évolution du blason

« D’or aux trois corbeaux de sable, posés deux et un », telle est la description du blason dans l’Armoral de la Généralité d’Alsace. Ces trois corbeaux sont issus de la légende du moine Benoît de Nursie, fondateur de l’ordre bénédictin. Il aurait vécu en ermite dans une grotte. Un corbeau venait partager sa nourriture. Les trois corbeaux du blason symbolisaient la serviabilité, l’intelligence et la fidélité des Bénédictins de Honau, Wissembourg et Marmoutier, premiers affermataires du village. Ce blason a été modernisé dans les années 1990.

 

blason-Hoenheim1   logoHoenheim

 

Monuments du passé

  • La chapelle Saint-Jean, située à côté de l’Hôtel de Ville, possède une tour carrée de trois étages. La première mention écrite de ce lieu dédié à Saint-Jean-Baptiste, date de 1350. De style roman, cette tour a été construite au XIIe siècle. L’essentiel de l’édifice actuel a été érigé au XVIe siècle. Le bâtiment a fait l’objet de travaux de rénovation. La municipalité a procédé en 2001 à la reconstruction du clocher.
    La chapelle  a accueilli ponctuellement des cérémonies pour les catholiques, les protestants et les orthodoxes.
  • « La maison bleue », au 21 rue de la République : cette maison, datant de 1746, est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Elle aurait été construite par Moïse Blum qui avait le titre de « Préposé général à la nation juive en Alsace ». Elle abrite un bain rituel (mikvé) et un escalier à balustres.

Le village change avec les nouveautés de la fin du XIXe siècle :

  • 1854 mise en service du canal de la Marne au Rhin avec deux ponts d’abord mobiles, puis en dur
  • 1874 pose des rails du tramway
  • 1902 arrivée du gaz de ville et 1909 de l’eau courante
  • 1909 pavage de la route de Bischwiller.

Jusqu’au début du XXe siècle, Hoenheim compte essentiellement des exploitations familiales agricoles, des commerces (trois boulangers) et des artisans (trente charpentiers, huit tailleurs de pierre, un tuilier…). Le gavage des oies était une activité répandue pour améliorer les revenus des agriculteurs.

En 1962, Hoenheim compte 3 787 habitants. En 2014, ils sont 10 996.

 

Les maires

  • 1900-1910 : Aloyse Leppert
  • 1910-1928 : Joseph Neiner
  • 1928-1940 : Joseph Wolff
  • 1945-1959 : Emile Grussenmeyer
  • 1959-1971 : Joseph Bouchesèche
  • 1971-1983 : André Debes
  • 1983-1995 : Henri Waldert
  • 1995-2008 : André Schneider
  • Depuis 2008 : Vincent Debes.